Yport
News Aperçus d'Yport Lettres yportaises Bibliographies Guide
Patrimoine Généalogie Brocante Contacts

  Votre opinion sur le site
un rapide sondage pour mieux vous connaitre...
  Un mot, une remarque
Pour m'envoyer un courrier...
  Etre informé des nouveautés
Pour être informé des mises à jour du site, laissez votre adresse email en cliquant sur ce lien Mises à jour.
  Pour aller plus loin
Des livres, revues, disques sur Yport, La Normandie et l'histoire maritime à découvrir à la Librairie l'écho des vagues.
Page precedente L'évolution du port au XIXe siècle

Le port d'Yport avant 1840 (d'après le plan cadastral ancien conservé aux archives municipales d'Yport)

Au delà des transformations du village proprement dit, le "port", comme on appelle à Yport, le front de mer, subit lui aussi certaines modifications.

Il ne semble rien rester à cette époque des murs de fortifications élevés au milieu du XVIIIe siècle. Le corps de garde et la plate-forme d'artillerie sont alors les seuls témoins des protections militaires antérieures.


La jetée...

Plan de la jetée Il semble que la première jetée fut édifiée en 1642. Ce n'était alors qu'un épi en bois, probablement placé à l'endroit de l'actuelle jetée. Elle fut remplacée au XVIIIe siècle par une autre, en pierre et maçonnerie. En 1858, il fut décidé de la prolonger par un épi afin d'empêcher le galet de se répandre à l'est de la jetée. Notez qu'à cette époque, elle n'était pas encore munie d'un parapet.








Le corps de garde...

Plan du corps de garde En haut de la jetée, se trouvait le corps de garde construit au milieu du XVIIIe siècle. Il fut détruit en 1905. Jouxtant ce bâtiment, un escalier permettait de se rendre sur la jetée.











Le corps de garde

Le corps de garde (à droite) tel qu'il existait encore au début du XXe siècle, ultime vestige d'un système défensif plus complexe.


La plate-forme d'artillerie...

Plan de la batterie de canons A l'est de ce corps de garde, une plate-forme de 22 mètres de long construite sur un mur maçonné abritait une batterie de canons depuis la Révolution. Les deux canons de la batterie furent ôtés en 1854. Six ans plus tard, le mur fut dérasé et la plate-forme transformée en une rampe permettant d'accéder au rocher. La partie de la plate-forme encore existante constitue ce que l'on appelle communément aujourd'hui "les roches vertes".






La rampe...

Plan de la rampe Une rampe donnait accès à l'échouage. Plusieurs fois détruite par des inondations, notamment celle de 1820, elle fut redessinée en 1842 après avoir été une nouvelle fois dévastée par l'eau dévalant du fond du val et s'engouffrant dans la Grand-Rue. Cette fois, on la construisit perpendiculaire à la jetée, c'est à dire à peu près dans sa configuration actuelle. C'est de la première rampe en demi-lune que se déversaient les eaux usées provenant de la Grand-Rue. Cette situation dura jusqu'en 1866, date à laquelle un aqueduc amenant les eaux usées à l'est de la jetée fut édifié. Des vestiges de cette conduite sont encore visibles sur le rocher (Sur ce site, vous pouvez les voir aux pages : "Aperçus d'Yport - Les rochers").


Les cabestans & les caloges

Plan des caloges Sur ce plan, on distingue clairement les cabestans (petits rectangles oranges) et les caloges (de forme ovale bleus). Les caloges étaient d'anciennes embarcations (caïques) renversées et installées sur la plage pour servir de réserve au matériel de pêche. Elles ont actuellement toutes disparues à Yport, seul Etretat en conserve quelques unes (en décoration).

On remarquera l'association quasi-systématique caloge/cabestan, à laquelle il faut ajouter la caïque pour former un ensemble complet et fonctionnel pour un port d'échouage.

Joseph Boulard pensait, au vu des documents anciens, qu'il n'avait pas existé de cabestans à Yport avant le milieu du XVIIIe siècle. Or, un contrat de bail daté du 25 avril 1634 prouve le contraire.

Jean Duhamel, maitre de bateau, y achète un cabestan à Regnaud Pissot. Elément moins commun qu'un acre de terre, le notaire ecrit : "[...] acceptant c’est a scavoir une place de cabestan audit Duhamel apartenant pour haller et eschoir sur le perroy du val d’ipport les batteaux suivant l’usage de longtems dudit lieu d’ipport [...]"
(sources : Archives départementales de la Seine-Maritime – 2E49/163).

Il semble au contraire de ce qu'affirmait Joseph Boulard que l'usage de cabestans pour haller les navires soit une patrique assez ancienne.


Un cabestan en action (d'après une carte postale ancienne)

Les cabestans servaient a haler le bateau sur la grève. Il en existe encore deux ou trois exemplaires anciens sur la plage d'Yport. Incomplets, il leur manque les grandes barres de bois servant à faire remonter le cable auquel était attaché la caïque.


Le chenal

le chenalJusqu'au dernier quart du siècle, il était impossible d'accoster à marée basse, le rocher formant une bande continue le long du rivage. Les bateaux devaient attendre ancrés au large que la mer soit haute pour atterrir et c'est la raison pour laquelle, plusieurs fois, des navires firent naufrage en attendant la marée. Pour remédier à ce péril, il fut décidé en 1873 de creuser un chenal face à la grève. Une souscription fut lancée et de très nombreux yportais, marins ou non, donnèrent selon leurs moyens de l'argent ou des journées de travail. Reconnu d'utilité publique, le chenal bénéficia également du concours des marins d'Etretat, de quelques personnalités de Fécamp et des ministères concernés. Il fut élargi en 1878 puis approfondi trois ans plus tard. En 1898 enfin, on procéda à un dernier élargissement.
On trouvera sur ce site la liste des souscripteurs yportais.


Le four à chaux

Enfin, on peut mentionner la construction en 1872 d'un four à chaux sur la plage. La municipalité stipula expréssement que la gueule du four soit orientée vers la terre pour ne pas induire les marins en erreur. (Archives municipales d'Yport, document daté du 18/07/1872)

Des livres, revues, disques sur Yport, La Normandie et l'histoire maritime à découvrir à la Librairie l'écho des vagues.
ERROR - Either this page is not available or this option is not added to the list of authorized elements.


Site créé le 10 mars 2000 par Guillaume Lemaitre, tous droits réservés 2000-2007